Des contrats aidés aux services civiques ou comment augmenter la précarité !

vendredi 24 novembre 2017
par  SUD éducation 62

L’annonce cet été par le gouvernement de diminuer drastiquement les contrats aidés type CUI-CAE a mis en difficulté nombre de secteurs dont celui de l’Education Nationale, qui embauchait à tour de bras des personnels assistant-e-s d’éducation (2nd degré), assistant-e-s de direction (1er degré) ou encore pour l’aide et le suivi des élèves en situation de handicap. Une intersyndicale large a dénoncé cette décision brutale qui a plongé nombre de personnes qui n’ont pas été embauchées comme prévu ou qui n’ont pas vu leur contrat renouvelé.

Le président Macron, interpellé sur cette question le 14 novembre dernier à Tourcoing , excédé par les critiques sur la suppression massive de contrats aidés, s’est justifié en clamant : "Que ceux qui les défendent les prennent !"
Rappelons que SUD éducation a toujours dénoncé pour ces personnes le recours a des contrats précaires pour des emplois pérennes et réclamer l’embauche de titulaires.

Dans le même temps, le rectorat de Lille passe sur son site une annonce sur la création de 1190 postes en service civique pour des missions similaires à celles des contrats aidés. Rappelons que les services civiques sont payés moins de 580 €/mois sur 6 mois à un an pour une durée hebdomadaire entre 24 et 48h ! (Sic !) [voir la fiche "services civiques"]

Le gouvernement Macron et nos autorités défendent ces contrats services civiques, … vont-ils les prendre !

SUD éducation 62 dénonce une nouvelle fois :

 l’augmentation de la précarité via les décisions politiques successives des différents gouvernements,
 le recours aux contrats « services civiques » pour des missions pérennes,
 l’absence de recrutement en nombre de titulaires pour les missions pérennes.


Documents joints

Tract - Services civiques - novembre 2017