Parmi les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les AESH, il y a la question du lieu de travail.

Le nouveau « cadre de gestion » fixé par la circulaire de juin 2019, rattache l’AESH à un PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés), qui peut différer du lieu d’exercice (établissement des élèves à suivre). Le but est clair : mutualiser les moyens humains, pour diminuer les coûts, pourtant très faibles compte-tenu des salaires de misère.

En cette rentrée 2020, plusieurs AESH ont contacté SUD éducation 62 suite à des problèmes d’affectation :

– La DSDEN n’étudie pas la demande d’AESH qui souhaite changer de PIAL, le plus souvent pour se rapprocher du domicile et diminuer les coûts de trajet important au regard du salaire, mais aussi parfois pour des raisons de santé,

– Le chef de PIAL décide unilatéralement de changer des AESH d’établissement d’exercice et cela dans des délais réduits, sans tenir compte du suivi des élèves à besoins particuliers – Cela a fait l’objet d’un rassemblement pour protester contre ces méthodes à Calais ce 1er octobre.

Pourtant la circulaire du 5 juin 2019 précise que « Les choix d’affectation tiennent compte des contraintes géographiques locales ainsi que des contraintes de déplacement et familiales de l’agent. »

SUD éducation 62 a donc interpellé le DASEN, directeur de la DSDSEN pour :
– exiger un protocole transparent permettant l’étude des vœux des personnels AESH pour changer de PIAL, et pour l’affectation en établissement d’exercice.
– demander une continuité dans le suivi des élèves en réduisant les changements d’établissement d’exercice sur décision unilatérale hiérarchique de manière drastique.

– Pour plus d’info : guide AESH SUD éducation

Lire le courrier adressé au DASEN.