Remplacements avec la covid : encore plus la misère !

jeudi 8 octobre 2020
par  SUD éducation 62

La crise sanitaire liée à la COVID a mis en lumière, s’il en était besoin (sic), de nombreuses insuffisances dans la fonction publique, dont l’Education Nationale, liées aux décisions des autorités successives.

Cependant nos gouvernants ont décidé de ne rien changer et de fonctionner depuis septembre comme s’il ne s’était rien passé et comme s’il ne se passe toujours rien.
SUD éducation 62 a d’ailleurs produit tout une série de matériel sur le fait que cette crise renforce nos revendications en cette rentrée 2020 [1].

Il n’y a donc eu aucun recrutement supplémentaire à ce qui était prévu avant cette crise débutée en mars. Outre que cela conduit à avoir des effectifs pléthoriques dans les classes alors même que la distanciation est préconisée, cela a un effet sur la question du remplacement des enseignants.

Même si le taux d’absence dans l’Education Nationale est inférieur au taux d’absence nationale, quand un professeur est absent, cela se « voit » et la gestion de la crise de COVID implique plus d’absences car des personnels sont mis en isolement après avoir été déclarés « cas contact », d’autre sont positifs et même s’ils n’ont pas de symptôme, sont également placés en isolement, d’autres encore sont malheureusement malades de la COVID.
Cela a une répercussion importante sur le nombre d’enseignants absents. Certaines écoles ont ainsi vu l’ensemble d’une équipe remplacé.

Les volants de remplacement sont donc déjà fortement utilisés. Des remplacements dans le second degré ne sont pas assurés, encore davantage par rapport à l’an dernier. Le recours aux contractuels a déjà augmenté.

Nous ne sommes pourtant qu’en octobre et le pic en besoin de remplacement a souvent lieu en février.
Le manque de remplacement est préjudiciable pour les élèves, et surtout fait peser une faille de l’employeur sur les personnels en arrêt qui, de fait, culpabilisent et qui doivent gérer le non-remplacement à leur retour...

SUD éducation 62 réaffirme donc que l’Education Nationale a besoin de recruter des titulaires massivement notamment compte-tenu des besoins en remplacement.



Documents joints

Tract - remplacements et covid- octobre 2020