Décidément, le gouvernement aime communiquer sur les primes qu’il offre, grand seigneur, à ses employés mais quand il s’agit de passer à la caisse, le ministère de l’Education fait tout pour diminuer les coûts...

Déjà concernant la prime COVID, SUD éducation 62 avait du dénoncé le flou autour de son attribution [1], puisqu’aucun texte d’application n’est disponible.

Concernant le forfait mobilité durable, SUD éducation ne peut contester l’avancée que constitue la publication du décret en mai mais là encore, les autorités cherchent à en diminuer les effets pour ne pas sortir le chéquier :
– pour 2020, le montant ne sera que de 100 € au lieu des 200 € annoncés, le calcul du nombre de trajets n’étant amorcé qu’au déconfinement du 11 mai.
– les circulaires d’application dans les différents services n’ont été publiés que mi-décembre pour un retour des formulaires avant le 31 décembre, alors que le décret est publié depuis 7 mois. Sachant que les vacances scolaires ont débuté le 18... Certains agents n’ont eu que quelques jours pour faire leur demande. D’une part, on voudrait limiter le nombre de demandes qu’on ne s’y prendrait pas autrement. D’autre part, ce sont les personnels administratifs qui devront gérer cela dans une relative urgence.

Pour le gouvernement, payer les agents, cela coûte trop cher, à l’image des décisions récentes sur les revalorisations [2].

SUD éducation 62 exige :

– une réelle politique en faveur de la mobilité douce , ce qui implique des aménagements (pistes vers les établissements, stationnement à vélos près de ces établissements...)