En grève le 19 mars pour nos salaires, pour l’école publique !

lundi 11 mars 2024
par  SUD éducation 62

Contre la mise au pas des lycées, mobilisons-nous !
L’année scolaire avait commencé avec l’annonce par Gabriel Attal du report des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin. C’était une revendication de SUD éducation. Néanmoins, c’est l’arbre qui cache la forêt : c’est l’ensemble de la réforme Blanquer du lycée général et technologique qu’il faut abroger, ainsi que Parcoursup. En effet, année après année, la preuve nous est faite de l’inanité de cette réforme : groupes classes éclatés, disciplines mises en concurrence… tout cela pour un lycée qui reproduit en réalité les anciennes filières (par le jeu de choix des spécialités), et accentue les inégalités entre filles et garçons dans le choix des spécialités scientifiques ! Par ailleurs, l’ensemble de la réforme du lycée est pensé, avec la suppression du bac national aux épreuves terminales et anonymes, pour permettre la sélection à l’Université à travers Parcoursup. En effet, les élèves sont sommé·es dès la 2de de préparer au mieux leur orientation en combinant les spécialités dans l’optique d’optimiser leur profil pour Parcoursup.

Contre cette vision utilitariste et inégalitaire de l’école, qui fait écho au Choc des savoirs, SUD éducation revendique :
l’abrogation de la réforme du lycée général et technologique
le retour du baccalauréat aux épreuves terminales et anonymes
l’abrogation de Parcoursup
l’ouverture de places en nombre suffisant dans le supérieur pour permettre aux bachelier·es l’inscription dans la filière de leur choix

Le lycée général et technologique n’a par ailleurs pas été épargné par les annonces réactionnaires de Gabriel Attal et des ministres qui lui ont succédées : la classe prépa-lycée, destinée aux élèves n’ayant pas obtenu leur DNB, doit faire l’objet d’expérimentations, le lycée est concerné par l’uniforme, et les élèves de seconde doivent dorénavant effectuer un stage en fin d’année pour éviter le SNU. Ces dispositifs montrent une volonté de mise au pas de la jeunesse à l’opposé des valeurs d’émancipation que nous portons. Plutôt que des annonces destinées à flatter les préjugés réactionnaires, la jeunesse a besoin d’un enseignement de qualité, dispensé par des personnels bien payés, et en nombre suffisants : force est de constater que le gouvernement ne prend pas cette direction.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser :

contre le “choc des savoirs”, et notamment pour le LGT les classes prépa-lycée
contre le SNU et le stage obligatoire
pour des moyens à hauteur des besoins dans les DHG et des augmentations de salaire


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