Le gouvernement est aux abois et le président Macron après la phase gazage, via une répression policière sans précédent de la contestation, enchaîne avec de l’enfumage en n’annonçant que des mesurettes lors de son allocution du 10 décembre sans changement de cap. Dans ce contexte, notre Union syndicale Solidaires a refusé d’aller discuter à l’Elyséepour servir de caution à la politique gouvernementale ou de signer un texte intersyndical ne condamnant pas les violences policières et judiciaires et a donc produit son propre communiqué.

Les lycées l’ont bien compris et ont de nouveau manifesté, après les mobilisations de la semaine dernière (Avion, Lens, Carvin, Wingles, Hénin) [Mobilisations marquées par plus d’une vingtaines d’interpellations].
La nouvelle journée de mobilisation ce mardi 11 décembre a montré leur détermination : blocages au lycée Picasso d’Avion, aux 3 lycées d’Hénin-Beaumont, perturbations sur les lycées boulonnais, Coubertin de Calais, Montreuil, Berck souvent assortis de manifestations.
Encore une fois, les mobilisations ont été réprimées violemment (intervention des CRS devant Pablo Picasso d’Avion, interpellations à Boulogne, Lens) ce que nous condamnons fermement. [Lire à ce sujet le dossier de la fédération SUD éducation.]

SUD éducation et Solidaires compte-tenu de leurs revendications auxquelles le gouvernement ne réponds pas, appelle à se mobiliser, notamment les 14 et 15 décembre, y compris par la grève et cela notamment dans l’Education Nationale de la maternelle à l’université..