Pour dénoncer une répression policière exponentielle.

L’état français ne peut plus cacher son caractère autoritaire. Ceux et celles qui osent exprimer leur mécontentement risquent garde à vue et emprisonnement. Les manifestations et blocages sont violemment réprimés, le cortège de tête n’est plus la seule cible des gazages, matraquages et tirs de flash balls.
Ces dernières semaines les images glanées çà et là sur le net n’ont rien à envier à celles qui émanent de dictatures sud américaines. La vidéo des lycéens de Mantes-la-jolie le prouve.

Pour soutenir un mouvement de lycéens

qui ne font que réaliser, en les vivant, les « bienfaits » des réformes de Blanquer et Macron, dénoncées dès leur annonce par SUD éducation.

Pour répondre à un diktat du ministre

qui enjoint aux profs de participer à un « retour au calme ».

Pour pointer du doigt des conditions de travail

qui se dégradent et une hiérarchie intermédiaire qui se développe. N’oublions pas que nos conditions de travail sont également celles des gamins. Les collèges, lycées, les lycées professionnels, les universités ne sont pas les seuls touchés. La maternelle et le primaire prennent lourd également : intégration du handicap à l’école sans moyens supplémentaires, des CP voire des CE1 à 12, mais des CE2, CM1, CM 2 – souvent des cours doubles à 26 !
Les gamins « pétent les plombs », les instits aussi !

Pour les salaires

Depuis X années, le point d’indice est gelé dans la Fonction Publique. Donc pas d’augmentation malgré une inflation constante. Les profs français sont parmi les plus mal payés d’Europe. Les jeunes collègues peuvent être considérés comme des travailleurs pauvres.
Que dire des précaires de l’éducation, non payé-e-s pendant les vacances ? Des contrats de droit privé (AVSH...) à 800 euros par mois ?

Pour un choix de société

Une crise qui appauvrit les pauvres et enrichit les riches n’est pas une crise. C’est un système de domination d’un petit groupe sur une immense majorité. Ce petit groupe a largement bénéficié des cadeaux de Macron : suppression de l’ISF, CICE… autant d’argent que les riches nous ont volé.
De l’argent, il y en a, alors récupérons notre dû !

Parce que SUD éducation accorde tout son soutien au mouvement lycéen contre les réformes actuelles.
Parce que, lorsqu’ils n’ont pas d’accointance avec l’extrême droite, nous partageons la colère des Gilets Jaunes.
Parce que SUD éducation souhaite depuis toujours la convergence des luttes.